Vous n'avez pas ce problème ? Lisez quand même :
Avant (et toujours un peu maintenant), il y avait des tas de systèmes de messagerie différents et incompatibles entre eux. Un peu comme s'il était impossible d'envoyer une lettre en Allemagne, seulement parce que les enveloppes n'étaient pas de la même taille.
Comme les mécanismes techniques de la messagerie SMTP (« internet ») étaient clairement et publiquement documentés, peu à peu, chaque système de messagerie « concurrent » a conçu une passerelle de conversion pour communiquer avec la messagerie SMTP, qui est devenue « universelle ». À tel point qu'un grand nombre des autres systèmes de messagerie ont disparu ou sont en voie.
Comment choisir un logiciel ?
Un gros travail
d'inventaire est en cours dans le forum
fr.comp.mail et des documents bien
avancés sont déjà disponibles pour
windows
et unices et
macintosh.
Toute contribution à ce travail est extrêmement bienvenue.
Certains problèmes nouveaux (par rapport au temps où seuls une petite minorité d'informaticiens utilisaient cet outil), mettent cet outil merveilleux en danger :
De nombreuses personnes reçoivent
des
dizaines voire des centaines de messages par jour. Sur tous
ces messages, combien vont leur être utiles ? Cinq ou six
probablement. Chaque message supplémentaire qu'elles reçoivent
augmente le temps qu'elle passent à lire, classer, archiver leur
courrier, la difficulté de lecture, et donc l'utilité en général
de l'outil courrier électronique.
La plupart des utilisateurs archive une grande partie de leur
courrier électronique pour s'y référer ultérieurement. Le fait
que les messages archivés contiennent diverses « pollutions »
(détaillées ci-après) empêche d'y faire des recherches
efficaces.
Contrairement au courrier classique, où seul l'expéditeur
paye, dans le courrier électronique les coûts sont partagés. En
ne simplifiant quasiment pas, on peut dire que le coût d'un
message (transport, stockage, traitement, etc.) envoyé à 100
personnes va être réparti équitablement entre les 101
participants. C'est très avantageux pour celui qui expédie, mais
beaucoup moins pour celles qui reçoivent, et encore moins pour
les 90 que le message n'intéressera pas de toute façon.
Les coûts du courrier électronique étant toujours diffus,
largement répartis entre les nombreux intervenants, et les
facturations s'effectuant très souvent au forfait, l'apparence
de gratuité est très forte. Mais il ne faut pas s'y tromper,
chaque caractère transmis a un coût bien réel : la très
technique maintenance des liaisons télécoms et des serveurs
n'est pas assurée par l'opération du Saint-Esprit, et le coût
des investissements pour de régulières augmentations des
capacités (sans cesse nécessaires à cause d'un encombrement
chronique), se répercute fatalement d'une façon ou d'une
autre. Si ce n'est pas directement en bas d'une facture, c'est
au mieux en lenteurs ou en envahissantes publicités.
Même s'il paraît qu'aujourd'hui en France « internet est
gratuit » (encore faut-il regarder sa facture téléphonique), la
majorité des accès à internet se fait encore aujourd'hui par
modem, c'est à dire lentement. Chaque message
supplémentaire allonge encore les temps de chargement. Et même
si les télécommunications sont rapides, les machines et les
logiciels de traitement du courrier sont ralentis par le temps
passé à traiter des messages non désirés. Quelle que soit la
vitesse initiale des réseaux, du trafic inutile provoquera de
toute façon des baisses de performance sensibles et pénibles.
La plupart des serveurs de messageries impose naturellement
une taille maximum de la boîte aux lettres. Au delà,
les nouveaux messages arrivants sont refusés. Cette saturation
peut être très vite atteinte en cas de messages
volumineux.
Si vous êtes utilisateurs de listes de diffusion, sachez que la
majorité d'entre elles archivent et indexent les messages. Ceci
pour permettre à toute personne ayant les mêmes préoccupations
que vous, mais 3 mois ou 3 ans plus tard, de gagner un temps
précieux, pour restreindre la liste aux thèmes d'actualité et
ainsi augmenter son efficacité, et éviter de finir par faire
fuir les habitués, qui sont souvent les personnes les plus
intéressantes. Afin de faciliter grandement ce travail
d'archivage, il est préférable d'envoyer des messages qui ne
comportent que de la « charge utile », c'est à dire d'éviter
d'inclure citations intégrales des
messages précédents ou pièces-jointes
exotiques
Et enfin, comment voulez-vous réussir à déterminer à l'avance
les capacités techniques de vos destinataires ? C'est
totalement impossible. Une même personne peut très bien
consulter son courrier électronique aujourd'hui sur un réseau
d'avant-garde, et demain péniblement avec un téléphone mobile,
ou encore depuis un sombre cybercafé mal équipé à l'autre bout
de la planète.
Par contre, pour envoyer un courrier électronique à 100 personnes, il faut deux clics. Cela ne coûte presque rien, et tout le monde peut le faire. Résultat inévitable : il y a des abus. Voici les différentes formes d'abus en nombre de messages :
Le scénario est toujours le même : on vous raconte n'importe quoi, mais c'est très important, et il est absolument vital que la terre entière soit avertie le plus vite et le plus tôt possible, donc dépêchez-vous de faire passer ce message à tout le monde. Décrit comme ça, ça paraît incroyable, mais comme c'est un peu plus subtil et que ça fait toujours appel à vos meilleurs sentiments, ça marche. En général on reçoit le même message 3 ou 4 fois dans la même journée, par des circuits différents, puis cela se calme, jusqu'à ce que la même histoire légèrement modifiée ressorte quelques mois plus tard.
Mais surtout, même si l'information contient un fond de vérité, est-ce qu'elle vaut vraiment la peine d'envahir les boîtes aux lettres de centaines de milliers de personnes en une journée ? Si elle est si importante, vous ne croyez pas que les médias traditionnels (presse, radio, télévision) en parleraient ? Vous avez vraiment si peu confiance en eux, pour ressentir le besoin de la diffuser massivement par courrier électronique ?
Il y a deux variantes, les lettres-chaîne et les canulars (en général des alertes pour de pseudo-virus). Voir « Plus d'info ? » pour les détails. Notez tout de même ici qu'un simple courrier électronique ne peut pas contenir de virus. Seul un programme, ou un document Word, Excel ou Powerpoint contaminé transmis par pièce-jointe peut être nocif. Il suffit de ne pas ouvrir les annexes douteuses (à part dans le cadre de l'utilisation d'Outlook, qui pose de plus grands problèmes de sécurité), voir cette page d'introduction sur les virus. Par ailleurs les virus sont souvent spécifiques à un système ou un type de logiciel donné, et donc même s'il ne s'agit pas d'un canular, et que le virus est bien réel, vos correspondants peuvent très bien ne pas être du tout concernés par vos petits problèmes personnels de virus. En résumé, la consigne ne change pas : dans le moindre doute, abstenez vous.
Que faire ?
Quelqu'un vous a encore envoyé une lettre-chaîne ou une alerte bidon contre un virus inexistant.
Plus d'info ?
Il existe deux excellentes pages en anglais sur ce sujet
(lettres-chaîne et
canulars)
sur le site du CIAC, un
organisme public américain. Elles sont traduites en français
ici même : (lettres-chaîne en français et
canulars en français)
On peut aussi consulter cette page
d'
explications sur les canulars, rédigée par Alexandre
Nouvel, qui contient notamment des pointeurs très utiles vers
des bases de données recensant les canulars connus.
Que faire ?
- Si vous n'y connaissez pas grand chose en réseau, il n'y a
franchement rien à faire. La seule chose à faire, est de faire
confiance à votre fournisseur d'accès à internet : il travaille
continûment (en principe) pour lutter contre cela. Si vous en
recevez vraiment trop, plaignez vous auprès de lui ou changez
en.
Vous pouvez quand même vous plonger dans les réglages de votre
logiciel de courrier, pour qu'il efface automatiquement ces
messages. Cela ne résout qu'une partie des
problèmes.
- Si par contre vous comprenez quelque chose aux relais SMTP et
autres adresses IP, peut-être avez-vous déjà entendu parler de
ORBS ou
SpamCop ?
- Si enfin vous ne comprenez rien au jargon ci-dessus, mais que
vous êtes avide d'apprendre, vous pourrez sur
le
site usenet-fr trouver la
FAQ
« comment réagir aux messages abusifs » qui contient conseils
détaillés et nombreux pointeurs.
Plus d'info ?
cette page du serveur Kesako peut aussi être un point de départ.
Malgré tout, personne ne viendra se plaindre si vous utilisez le courrier électronique pour dialoguer en direct, SAUF ! si vous passez par le biais d'une liste regroupant plusieurs personnes. Les tierces personnes de la liste ne seront certainement pas intéressées, lorsqu'elles rentreront de vacances début novembre, par le fait que le lundi 18 octobre vous avez pris votre pause café avec votre collègue du bureau d'en face à 16h12. Ne souriez pas, cela vous est déjà arrivé.
Que faire ?
- ne pas utiliser votre alias tous_mes_amis_que_jai pour
expliquer que le rendez-vous de ce soir est annulé.
- si vraiment c'est la seule issue qu'il vous reste,
faites-le, mais utilisez au moins pour cela le champ
Bcc: (= « copie cachée »), comme
expliqué juste un peu plus bas.
Mais pourquoi de telles fonctions incompatibles sont-elles disponibles dans certains logiciels ? Parce qu'à partir du moment où vous échangez de l'information sous une forme technique un peu mystérieuse et déchiffrable à coup sûr seulement par les logiciels d'un certain éditeur, vous devenez dépendant des logiciels de ce vendeur, ce qui présente à terme un intérêt stratégique et commercial majeur. On voit là que lorsqu'une grande firme donne un logiciel gratuitement, ce n'est pas toujours sans arrière-pensée, voire même... jamais.
Une fois la question des formats de documents exotiques écartée, reste maintenant le cas des principales extensions, celles qui sont normalisées et universellement reconnues. La première et principale règle, qui s'applique dans tous les cas, est la suivante :
« Lors d'un envoi sur une liste de diffusion extérieure, où vous ne connaissez pas parfaitement tous les outils utilisés par tous les correspondants, n'utilisez jamais aucune extension au courrier électronique de base : n'envoyez toujours que du texte seul, brut, sans fioriture. Ainsi vous serez certain de ne jamais gêner personne, quel que puisse être son système informatique, quelles que soient ses limitations techniques »Ou en plus bref : « Dans le doute, abstiens-toi, et n'utilise que les techniques les plus basiques. »
Aujourd'hui en 1999, cet ancien problème de transmission de diacritiques est corrigé ou contourné sur 99,9% des installations, et il est donc fortement recommandé, sauf cas très particulier, de désactiver cette option, et de cocher plutôt à la place celle lui faisant face (généralement intitulée 8 bits). En effet, il est toujours préférable d'éviter tout tripotage inutile du texte, car il existe certains cas où le décodage ne se fait pas (compilation de messages, recherche et indexation, citation par un vieux logiciel, messages d'erreurs, etc.), et ce bidouillage peut finir par apparaître : « un bel =E9t=E9 ».
Par contre, il n'y a pas encore de solution universelle concernant les accents dans les en-têtes des messages, ce qui concerne donc particulièrement le champ Subject: ou Objet:. Il y a des solutions, mais tous les logiciels n'ont pas la même ! Ne vous étonnez donc pas si vous avez des problèmes à ce niveau, et si vous voulez vraiment être tranquille, n'utilisez pas d'accents dans le champ Subject:, et encore moins dans les adresses et tous autres en-têtes.
Que faire ?
Utilisez des accents. (Y compris sur les capitales, comme dans un vrai livre ou un vrai journal.) S'il vous plaît, ne rendez pas le français (ou l'allemand, ou le suédois,...) aussi illisible que les programmes informatiques, merci pour vos correspondants. On peut toujours y arriver, même avec un clavier américain, et même avec windows. C'est vrai, dans certaines configurations, c'est plus difficile. La qualité n'est pas partout, soyez plus exigeant la prochaine fois !
Rechercher dans votre logiciel de courrier le réglage
Quoted-Printable, et le désactiver.
(Vous pourrez peut-être trouver de l'aide pour ce faire en bas de
cette page)
Si quelques extrêmement rares de vos correspondants se plaignent
de ne plus recevoir correctement les accents, insister pour
qu'ils fassent régler ce problème par leur service informatique.
Plus d'info ?
La page de référence en français concernant ce problème d'accents est celle du CRU. C'est très technique.
Une fois pris goût au fait d'échanger des messages avec la terre entière, on éprouve rapidement l'envie de s'échanger de la même manière toutes sortes de fichiers informatiques : images, sons, fichiers de traitement de texte, etc. Le courrier électronique n'étant conçu au départ que pour transmettre un seul texte par message, diverses astuces ont été imaginées pour contourner cela et extraire et décoder correctement tout chez le destinataire. Ne vous inquiétez pas pour cela, vos logiciels s'ils sont bien conçus s'occupent de tout.
L' ancienne technique pour réaliser cette astuce s'appelait uuencode (les fichiers Macintosh nécessitaient plutôt BinHex). Ces techniques sont aujourd'hui tombées en désuétude au profit d'une norme universelle appelée MIME (ou AppleDouble) que votre logiciel utilise très probablement sans que vous vous en rendiez compte.
Cette norme MIME est réellement universelle, ce qui vous permet de joindre des fichiers à un quelconque message sans vous préoccuper de savoir si le destinataire arrivera à les extraire de votre message : il y arrivera. Mais ce n'est pas tout ! Il reste tout de même deux problèmes majeurs :
Que faire ?
Utiliser les annexes aux messages avec modération, à la fois en
qualité (s'assurer au préalable qu'elles pourront être déchiffrées à
l'arrivée), et en quantité.
Faire preuve d'encore plus de modération, voire d'abstinence,
sur les listes de diffusion. Pour diffuser un fichier, la coutume
consiste à le déposer sur un site web ou ftp et indiquer l'adresse
dans un message, chacun allant ensuite le télécharger s'il le
souhaite, et si ses possibilités techniques le permettent. À
l'heure actuelle, de nombreuses sociétés proposent
l'utilisation de ce type de serveur gratuitement.
Pourtant, il semble bien que le triplement de
volume et donc le triplement du coût
occasionné par l'utilisation de ce langage dans le courrier
électronique n'en vaille vraiment pas la chandelle, comme
l'explique très bien Émilie Danna dans la section 3 de
ce document.
On y apprend notamment que les prétendues
améliorations de lisibilité sont loin d'être évidentes, voire même
souvent néfastes. De plus, l'utilisation d'HTML empêche la
citation correcte du message précédent. De
façon générale, on constate qu'avant d'utiliser gras et couleurs
pour exprimer ses idées, il peut déjà être plus simple et plus
rentable de soigner concision, orthographe
(accents), style,
indentation, etc., comme le savent d'ailleurs depuis très
longtemps certains professionnels renommés : les éditeurs de
livres et de journaux ! Un message peu soigné relativement à ces
principes de rédaction de base n'est en effet pas très agréable à
lire. Mais le même message « taggué » en prime avec force
variations de fontes et de couleurs devient alors franchement
ridicule. On retrouve là l'idée simple que (contrairement à ce
qu'essayent de faire croire les vendeurs de ces programmes
informatiques) de bons outils de publication n'ont jamais suffi à
faire un professionnel de la mise en page, pas plus qu'une
caisse à outils ne fait un mécanicien.
Il n'est bien sûr pas question « d'interdire » les échanges de courrier codés en HTML entre adultes libres et consentants ! Mais par contre, il est extrêmement recommandé de ne jamais poster d'HTML sur une liste de diffusion, ou toute autre adresse où vous ne connaissez pas parfaitement les outils utilisés par vos correspondants.
En effet, il est très probable que certains de vos destinataires utilisent pour lire leur courrier électronique des logiciels ne décodant pas l'HTML, et ils ne pourront alors qu'être gênés par ce format. À ce jour, les logiciels les plus performants (en termes de rapidité, facilité et souplesse de traitement de très nombreux messages) ne décodent pas l'HTML, et ne prévoient probablement pas de le faire.
Que faire ?
Il peut être préférable de désactiver l'option qui vous permet d'envoyer des messages en HTML, notamment en milieu professionnel, où la simplicité et la sobriété sont synonymes de sérieux et toujours payants : à vous de voir si vous voulez vraiment envoyer des messages avec une mise en page qui risque d'être perçue comme « amateur ».
Une fois de plus (on ne le répètera jamais assez) lorsque vous écrivez sur une liste de diffusion, d'une centaine de personnes par exemple, il est alors bon de prendre cent fois plus de soin, car tout effort sera cent fois utile.
Si l'usage est de 72, nettement inférieur à 80,
c'est pour permettre la citation de votre message dans une
réponse, et donc son décalage ultérieur vers la droite, sans
pour autant dépasser la 80e colonne.
Dernière minute : un lecteur d'un âge (à
peine) plus respectable que le mien m'a courtoisement transmis
une rectification historique.
Avec la plupart des logiciels, il est recommandé de n'insérer aucun retour à la ligne soi-même, cela étant fait pendant la rédaction, ou automatiquement avant envoi. Il est préférable de faire quelques expériences (en s'envoyant par exemple des messages à soi-même) afin de comprendre comment votre logiciel gère ce problème de longueur de ligne. En effet, certaines versions de Netscape par exemple ont fâcheusement tendance à ajouter des sauts de ligne qui viennent subrepticement s'ajouter aux vôtres, ce qui donne au final le désastreux effet suivant :
En effet, certaines versions de Netscape par exemple ont fâcheusement tendance à ajouter des sauts de ligne qui viennent subrepticement s'ajouter aux vôtres, ce qui donne au final le désastreux effet suivant
Il est possible de demander à votre ordinateur d'aller régulièrement et automatiquement se mettre à l'heure à partir d'un serveur NTP.
Note : Il est impossible de respecter cette convention avec le logiciel Outlook Express.
Bonjour, As-tu lu la dernière version du rapport que je t'ai fait parvenir et qu'en penses-tu ? Est-ce que M. Dupont l'a lu aussi ? Par ailleurs, j'ai trouvé un document intéressant sur le Web, dont voici l'adresse : <http://www.cict.fr/net/ErreursMel.html> À bientôt. -- M. Duschmoll Tel.: (+33) 8 3638 2222L'usage veut que pour un maximum de lisibilité en répondant, on cite des extraits de la façon suivante :
M. Duschmoll écrivait : > As-tu lu la dernière version du rapport que je t'ai fait parvenir > et qu'en penses-tu ? Oui, je l'ai parcouru, et j'ai relevé les problèmes suivants : ... blabla ... mais dans l'ensemble je pense qu'on approche de la version définitive. > Est-ce que M. Dupont l'a lu aussi ? Dupont l'a emmené en vacances, je ne suis pas sûr qu'il ait le temps d'y jeter un oeil. > Par ailleurs, j'ai trouvé un document intéressant sur le Web, dont > voici l'adresse : > <http://www.cict.fr/net/ErreursMel.html> Je l'avais déjà vu, par contre connais-tu celui-ci ? <http://marc.herbert.free.fr/mail/> Cordialement, -- M. MartinPar contre, il est néfaste pour la clarté d'inclure l'intégralité du message précédent, cela ayant de surcroît l'inconvénient majeur de multiplier la lenteur et le coût des télécommunications, du stockage, du classement, etc. D'autant plus que certains logiciels n'hésitent même pas lors du dixième message à inclure les dix messages précédents ! On arrive ainsi aisément à multiplier par dix ou vingt les coûts et diviser par autant les performances... vous trouviez internet trop rapide ? De plus, l'approche « Jeopardy » adoptée par certains programmes, consistant à placer le message d'origine après la réponse, reste à ce jour inexpliquée.
Et enfin lorsque vous relayez une information, éviter
d'utiliser la fonction Répondre, car après plusieurs
relais, on obtient en général ce style de message illisible
(exemple vécu :-) :
>
> > Allez un petit jeu pour vous, ça va vous décontracter
> > Merci de me tenir au courant ...
> >
> > Ce jeu ne va te prendre que 3 minutes...
> > > >> > > Essaie-le.
> > > >> > > Ça va t'effrayer...
> > > >> > > La personne qui l'a envoyé a dit que son voeu
s'est
> > > >> > > réalisé 10 minutes
> > > >> > > après l'avoir lu.
> > > >> > > Mais pas de triche. Ce jeu a un
drôle/effrayant
> > > >> > > dénouement. Ne lis pas
> > > >> > > en avance mais fais-le dans l'ordre, point
par
> > > >> > > point.
Il préférable d'utiliser dans ce cas l'une des deux fonctions
Faire suivre ou Redistribuer, conçues à cet
effet.
Ici encore, tous les logiciels ne sont pas égaux : certains vous aident à respecter ces principes, en vous avertissant si jamais vous vous apprêtez à envoyer un message y contrevenant. D'autres vous obligent à vous battre contre eux pour poster des messages corrects, ce qui signifie en réalité que, comme vous avez plus intéressant à faire que vous battre contre un logiciel, vos messages ne seront jamais efficaces. Le logiciel Outlook Express est malheureusement particulièrement bien placé dans cette catégorie, et il semble que citer correctement avec lui soit impossible même après efforts.
Que faire ?
Imprimez la
Netiquette,
traduite en français par l'infatigable
Jean-Pierre Kuypers
une fois, et lisez la dans le train ou
le bus. C'est un document de référence à caractère
officiel. C'est un peu long, mais tout est
dedans. Lisez la une fois. Vraiment. Vous vous assoirez
ensuite toujours devant un clavier avec l'esprit tranquille.
Cette page est la vôtre, tous commentaires, suggestions,
impressions, textes, liens, fleurs, tomates, etc. sont les
bienvenus. Merci d'avance.
Dernière mise à jour le : 28 avril 2001
Adresse de cette page : http://marc.herbert.free.fr/mail/